lundi 9 août 2010

Wim Wenders


Eh oui, il s'agissait bien de Wim Wenders.

Pour fêter son 65ème anniversaire, l'Arsenal Kino a organisé un cycle cinematographique - On the Road. Nous assistâmes à la séance nomée composée de 5 courts métrages sur le thème de "Krisenbewältigung" (surmonter les crises), ils traitent de l'errance, des rencontres fortuites, thèmes chers à l'auteur des Ailes du désir.
Entre les projections, Wim Wenders apportait des explication sur l'origine et le processus créatif des films.
Dans le premier, Reverse Angle (1982), Wenders traite des difficultés qu'il a rencontrées en arrivant aux Etats-Unis: violence des images, difficulté du métier de cinéaste. Dans le deuxième Arisha, der Bär und der steinerne Ring, (1992) un homme déguisé en Ours, décide de quitter Berlin pour aller à la mer, à la Baltique. Il rencontre une Russe et sa fille et puis plus tard, un père Noël sans cesse en train de filmer (joué par Wim, lui-même)... A la première diffusion de ce film, au Japon, la salle de cinéma était impreignée d'odeurs à certains moments du film... Ca devait être une expérience unique. Dans le 3ème court métrage, Twelve miles to Trona (2002), Wim Wenders nous a présenté une autre crise qui a jaloné son existence, il a utilisé la méthode numérique pour retravailler certaines scènes. La dernière partie était composée de deux films: Invisible Crimes (2007), sponsorisé par la croix rouge, sur la vie des femmes aux Congo et les violences qu'elles ont subies en temps de guerre et War in Peace (2007), la vie des hommes de ce pays pendant que les femmes travaillent dans les champs et parcourent des kilomètres pour vendre leurs récoltes... Que font-ils? Où sont-ils? Ils sont dans des tentes et regardent des reportages de guerre d'une violence inouïe... en temps de paix en plus...
Finalement, on a comme un cercle, les images violentes du début de la séance et celle de la fin. Les deux derniers courts métrages sont en revanche une ouverture sur l'extérieur là où les premiers avaient un caractère autobiographique et introspectif.

2 commentaires:

David a dit…

l'auteur des ailes du désir et de si loin, si proche nous etonnera toujours ! Pour moi, c un "GRAND" du cinéma, comme Kubrik, comme Fritz Lang, comme rohmer, Burton, etc.. et j'en passe, j'ai envie de voir les films dont tu parles !

Little Cat a dit…

vazy zzzzzzzouh...

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