dimanche 7 août 2011

"Amours en fuite"

En 2000
Zürich
Chez Diogenes

Recueil de nouvelles
Coup de coeur



7 superbes histoires d'amour, de désamour, de réconcilation, de séparation... Un jeune homme et le portrait d'une jeune femme; une histoire d'amitié et de trahison; un homme dont la femme est malade et meurt; un autre qui ne parvient pas à se décider entre trois femmes, entre trois vies; New York, un Allemand et une Juive qui découvrent la culture de l'autre...; un homme en mission dangereuse et qui repense à son fils et à ses erreurs; Un homme en fuite...
J'avais lu der Vorleser il y a deux ans environ, j'avais tellement aimé que je me ne voulais pas en rester là avec Schlink. En flânant dans une librairie, se livre m'est tombé dans la main et ne voulait plus me quitter... Rien que le titre... Des histoires d'amour incomplètes, la difficulté voire l'incapacité à se comprendre et à communiquer, les mystères de l'Autre qui ne se dévoileront certainement jamais entièrement... Comme dirait l'autre: "Aaah c'est tellemeeeent vrai". Ces nouvelles sont aussi riche que des romans et quoi qu'au style clair détiennent une profondeur qui ne peut en aucun cas laisser de marbre. Pour moi c'est un livre à mettre dans la liste des "classiques".



J'ai relevé un passage qui m'a particulièrement marquée:
"Kann man sich in den anderen ein zweites Mal verlieben? Kennt man den anderen beim zweiten Mal nicht viel zu gut? Setzt Verlieben nicht voraus, dass man den anderen noch nicht kennt, dass er noch weisse Flecken hat, auf die man eigene Wünsche projiezieren kann? Oder ist die Kraft der Projektion bei gehörigem Bedürfnis so stark, dass sie ihre Wunschbilder nicht nur auf die weissen Flecken des anderen wirft, sondern auch über seine fertige bunte Landkarte? Oder gibt es Liebe ohne Projektion?" (p. 290)
Alors pour les francophones purs et durs, voilà une petite trad, à l'arrache, comme je n'ai pas celle de Lortholary sous la main... (Non je n'ai pas honte... quoique...)
"Peut on tomber amoureux de l'autre une seconde fois ? Ne le connaît-on pas trop bien la seconde fois? Tomber amoureux n'a-t-il pas pour condition que l'autre nous soit encore inconnu; qu'il porte des zones blanches sur lesquelles on peut projeter ses souhaits? Ou la force de cette projection inhérante à nos besoins est-elle si forte qu'elle transpose ses images idéales non seulement sur les zones blanches de l'autre mais aussi sur sa carte colorée déjà existante. Ou y a-t-il de l'amour sans projection?"
On peut faire un jeu: celui ou celle qui a une meilleure traduction ou qui dispose de celle de Lortholary a le droit de mettre son grain de sel ;-) D'ailleurs c'est libre ici, tout le monde peut laisser son empreinte ici ;-)

4 commentaires:

Miss Zen a dit…

Ta traduction n'est peut-etre pas parfaite mais l'idée est comprise et m'interpelle....

Little Cat a dit…

Hey Merci Miss Zen, c'était le but en fait ;-)

David a dit…

c'est vrai ça ! que tu interpelles !
Aimer...

David a dit…

... Aimer une seconde fois...
Que dire ?
"on le connait trop bien" c'est peut etre cela qui nous attire, on connait les defauts et les qualités ! "Sur les zones blanches(...) la carte colorée de l'autre(...)"
Ben oui qu'on projete un peu de soi !
J'adoooore ces images !
Je diras que l'on peut aimer une seconde fois quelqu'un si on retrouve ce que l'on cherche, que l'on soit jute content de voir que l'on a pas aimé une illusion ou que l'on retouve ses bras, mais attention ! sans douleurs ni regrets !
Ben dis donc, il doit etre super, ce bouquin pour etre aussi evocateur d'experiences personelles !

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