jeudi 26 mai 2011

Un dernier opus macabre

Traduit de l'anglais par Michèle Valencia
A Paris : Chez 10-18,
En février 2010
352 pages


Il y a bien longtemps que j'ai fini de lire le dernier roman de la série des carnets de Liebermann. Cette fois-ci, il s'agit du meurtre de 4 femmes. 3 ont été perpétrés à l'aide d'une épingle à chapeau! Ben voyons, voilà qui est bien étrange. Amélia, la jeune anglaise, est une fois de plus, très utile à cette enquête laborieuse, notament auprès du médecin légiste. Ces meurtres nous entraînent dans les recoins les plus sombres de l'âme humaine...
En parallèle, Max étudie le cas d'un homme, qui voit, ou croit voir son double. On retrouve ce personnage au tout début du roman et certains passage, m'ont fait penser à Dostoiewski et son roman le Double (ok ce thème était aussi très en vogue dans la littérature romantique du 19ème avec Hoffmann, Gautier, Chamisso et j'en passe. Si j'avais le temps, je m'amuserais à écrire un billet sur le double et l'homme qui se veut créateur, thèmes chers à Thallis - on peut se serrer la patte!) Ceci dit, ce dernier opus m'a un peu moins plus que les autres. Les personnages principaux, même si ils sont toujours aussi attanchants, ont perdu un peu de leur souffle, à moins que l'auteur ait voulu accorder un moment de répis (bien mérité) au docteur Liebermann. Outre l'enquête et les noirceurs de l'âme humaine, le roman apporte des éléments sur l'évolution de la mode féminine, un vent nouveau soufflé par le courant secessionniste: le corset remplacé par des vêtements plus confortables. Serait-ce là les premiers pas de la libération de la femme? (il y en avait encore du chemin à parcourir... et il y en a aujourd'hui encore... mais, ça, c'est une autre histoire!)

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