jeudi 20 décembre 2012

Déménagement

Eh non, j'ai décidément refusé de me battre avec Overblog donc voici la suite de Pattes de chat ici

vendredi 7 décembre 2012

La décision

Voilààààà, j'ai enfin pris une décision: je viens de transférer tous les billets du UBahn sur Overblog (je ne voulais pas couper le "projet" en deux). Je vais ensuite réaliser une page spécial métro par ligne, comme ici mais avec les lien d'overblog... je continuerai de vous relater mes aventures ici. Mais comme vous le savez, le temps passe très vite!! Et le projet perso dont je vous parlais se concrétise réelement!! Je viens de recevoir le corpus du DU de FLE par la poste, j'aurai donc moins de temps pour écrire, je pense. Et puis vous trouvez pas que le mois de décembre est un mois de folie, surtout quand en plus des amis fêtent leur anniversaire! Préparer toutes sortes de cadeaux, il y a les diverses fêtes de noel du boulot, les dimanches de l'avant, le vin chaud, les biscuits de Noel, les colis à envoyer...

Mais pour terminer en beauté sur pattedechat Blogspot je vous révèle "My November". Le temps passe tellement vite que ce genre de rétrospective fait beaucoup de bien au moral, vous ne trouvez pas, on a l'impression de garder une trace de ce que l'on a vécu: aller, séance de racontage de life:

Concert Aufsturz, moi qui n'aime pas le jazz... j'ai adoré, des expos en pagaille, un superbe café Kuchen ici, ein überstüzter Neumann, beaucoup de changements au boulot, les cours de turc bien rigolos, une soirée livres allemands, le coiffeur et les copains, le musée du UBahn et un regain d'énergie, une sensation de liberté, une grosse décision dans ma tête, la concrétisation de mon projet FLE, Felix, Havana club, la vida loca in Berlin!!  La musique française au Corbo: Marianne Cornil m'a transportée. Le karaoké, de la musique et du chant à nouveau. Du shopping pour être belle. Une légerté dans l'air, plume au vent libératrice, un transport. Un Novembre pétillant, énergisant et un brin exotique...

mardi 27 novembre 2012

U1 - U6 Hallesches Tor

Meeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeerde, je n'ai plus de place sur mon blog pour les photos ou alors il faut que je paye!!!!! Comment je fais? Je coupe mon blog en deux? o_O

jeudi 22 novembre 2012

Billet express

Comme en ce moment, un vent de folie souffle sur Berlin, et ce dans tous les domaines, c'est avec un billet express que je reviens sur ces pages en attendant l'accalmie :-)

Hier, c'est avec Emilie que nous sommes allées prendre un pot ici. C'est un réel plaisir de découvrir qui se cache derrière des mots, des images, un clavier, un blog. J'aimerais beaucoup réitérer l'expérience, alors, Avis aux amateurs, - trices pour un pot à Savignyplatz ou ailleurs.

 ;-) 

samedi 17 novembre 2012

Encore le UBahn

Souvenez-vous, que le musée du UBahn se trouve ici et comme il n'est ouvert que le deuxième samedi du mois, je m'y suis précipitée samedi dernier. Comme indiqué sur la photo ci-dessous, le musée a été fondé par Klaus Siepert à l'occasion de son 76ème anniversaire.

On y trouve des détails techniques sur le fonctionnement des cheminements, sur l'électricité, ainsi que les grands noms du métro berlinois:
Tout est parti de Werner von Siemens, inventeur de la machine à dynamo, il a donné l'impulsion à la construction du métro.
Paul Wittig fut le premier architecte; Max Seinthal et sa banque ont constitué au financement du projet (il a été cependant persécuté à cause de ses origines juives).
Gustav Kemmann: resposable technique et fondateur de la société "Hoch-und Untergrundbahnen" (le métro sous-terrain et en plein air).
Alfred Grenander, notre grand copain architecte

À mon grand régal, on peut s'asseoire sur les sièges et les bancs d'époque et admirer l'évolution du métro que les différentes cartes montrent:
De 1913:
Sur la carte ci-dessous, on peut voir certains tronçons en pointillés, il désignent les trajets effectué au dessus de la terre. (en sur-terrain ahah)



En dessous, ce plan de 1956 est plus clair et l'on voit qu'aujourd'hui, la ligne C "Nord-Süd" possède deux parties: celle Nord Sud de Kurt Schumacher Platz à Tempelhof qui fait partie maintenant de la U6, et la partie Ouest Est de la C1 de Mehrigdamm À Grenzallee, qui est aujourd'hui la U7. En regardant bien, la ligne est ouest de la C a été prolongée en passant par Bayrischer Platz qui se trouvait sur BII (la U4 d'aujourd'hui) et par Richard Wagner Platz sur la AII. C'est ainsi que fut construite la station Bismarckstrasse entre Sophie Charlotteplatz et Deutsche Oper. Voilà les origines de ma ligne.

Ici, c'est un régal absolu. En 1976, le rideau de fer. Berlin est divisée. Sur cette carte, les stations fantômes sont marquées d'un rond barré. Les chiffres remplacent les lettres et le plan est plus lisible.
On voit que la ligne 7 est en construction jusqu'à Rohrdamm.
Il y a une chose encore plus intéressante: la U3 d'aujourd'hui était désignée en U2 (avec son rouge caractéristique); la ligne 1 correspond à la U12, ligne existante lors de traveaux.


Ici on a une vue d'ensemble des années de construction des stations, un véritable régal:


Et puis d'autres éléments tels que le projet du U10 (enterré faute de moyens financiers et à cause du SBahn)

Et puis d'autres objets bien sympathique pour le plaisir des grands et des petits


 
L'accident à Gleisdreieck en 1908

L'entrée est de seulement 2 Euros, ça vaut vraiment le coup.

En route pour un petit safari sur la U2 avant la prochaine expo!!

vendredi 16 novembre 2012

Plongés dans l'époque du Tsar Nikolai II

Mon samedi dernier était particulièrement culturel. Cela dit j'aurai besoin de trois billets pour vous révéler ce que j'ai vu et aimé.
Je commence donc avec l'exposition Nostalgia de Sergei Mikhaelovich Prokudin-Gorskii aux Sophie-Gipsstraße Höfe, dans un superbe magasin d'art, véritable temple de la tentation ou mine d'or pour les cadeau de Noel, c'est au choix.

Mais qui est ce personnage au nom presqu'impossible à retenir? Il fut au début du XXè le photographe du Tsar Nikolai II ainsi que le pionier de la photographie en couleur.
 La technique de Prokudin-Gorskii  est très particulière: Il réalise 3 prises noires et blanches en y ajoutant à chaque fois un filtre: un bleu, un rouge et un vert (parfois cylan, magenta et jaune) qu'il superpose enfin pour obtenir une photo en couleur, d'où l'effet 3 D sur certaines de ses oeuvres.
Ces photographies nous raconte la Russie du Tsar II, nous dévoile l'âme de ce pays aux confins de l'Europe; intemporelles, elles nous touchent et nous émeuvent.
Pour plus d'info (en anglais) c'est ici.

jeudi 15 novembre 2012

Après la guerre

Un film germano australien de Cate Shortland,
En 2012,
Avec Saskia Rosendhal, Nele Trebs, Ursina Lardi, Kai Peter Malina
D'après le roman de Rachel Seifferts - the dark room (la chambre noire traduit sans doute par Bernard Cohen).

1945, après la seconde guerre mondiale, alors que les Alliers envahissent l'Allemagne, 5 frères et soeurs, dont les parents, impliqués dans le régime nazi, sont envoyés en camp ou exécutés, sont contraints d'aller depuis la Forêt Noire chez leur grand-mère près d'Hamburg. Cette traversée du pays sera jonchée d'horreur et de dangers, marquée par la faim, le froid, la maladie et la mort. Cependant, une rencontre va mettre à mal les certitudes de Lore, l'aînée de la fraterie...

Chaque prise de vue reflète la menace omniprésente; la faim et la fatigue également percent l'écran. Sans compter le sentiment d'abandon que ces 5 enfants, livrés à eux-mêmes, doivent ignorer pour survivre. Certaines scènes ressemblent à des oeuvres d'art: le soin apporté aux couleurs, aux mouvements, voire aux symboles est visible tout au long du film et le rend d'autant plus boulversant. Et puis cette rencontre, véritable ironie du sort... Je ne vous en dis pas plus si l'envie vous prend d'aller voir ce film grandiose mais poignant voire angoissant. Lore ne laisse pas indemne et m'a fait penser à certains endroits au Grand cahier d'Agota Christof.

Frissons dans le dos garantis...

mardi 13 novembre 2012

Interlude cullinaire

J'avais juste envie de vous montrer la mascotte de ma cuisine en ce moment:
Photo et infos ici (il y a même des recettes)

Un jour, alors que je me promenais dans le rayon légumes du supermarché, j'ai vu ce légume "bizarre" qui ressemble à une carotte. Comme je suis une curieuse invétérée, il s'est retrouvé illico dans mon panier.
Le panais est un légume longtemps oublié et qui revient en force, pour mon plus grand plaisir.

Dans la soupe de courgettes, c'est une véritable tuerie:

Man nehme:
2-3 courgettes
2-3 panais
2 cube de vache qui rit
1 bouillon cube
1 gros oignon
du sel du poivre
un peu d'huile d'olive

Il faut:
Éplucher les panais et l'oignon, laver les courgettes, en couper les extrémintés.
Couper tous ces légumes en petits morceaux
Faire revenir tout ce petit monde à la cocotte minute dans un peu d'huile d'olive.
Ensuite:
On ajoute de l'eau à couvert ainsi que la vache qui rit, le bouillon, le sel (assez peu car le bouillon, c'est salé) et le poivre.
On fait cuire tout ça pendant 15 bonnes minutes, on passe à la moulinette (la soupe se concerve mieux et ça muscle les bras en plus).

On se régale et on profite des propriétés détox du panais!

lundi 12 novembre 2012

Entre le 9 et le 14 novembre

Chez Ullstein,
En 2001
264 pages
Genre autobiographique

Cela fait des années que ce livre traine ses guettres sur ma PAL. Je l'avais acheté à Strasbourg (c'est dire si ça date) juste après mes études de traduction et mon mémoire sur Carola Stern (dont c'eût été l'anniversaire dans deux jours). Et oui, Manfred Krug et l'auteur de Doppelleben ont eu une histoire mouvementée avec le régime de l'ex RDA.

C'est à la suite d'un évèment privé que j'eus envie de découvrir, enfin, ce livre: Souvenez-vous que ma comparse toulousaine tenait ce petit café, (à la place, vous pouvez vous goinfrer de cup cakes dégueulasses bien gras et bien sucrés dans une ambiance rose bonbon...) où Manfred Krug, habitant de Berlin Charlottenburg, vint un jour de printemps. Il commanda un café de façon hautaine: "est ce que vous faites du café allemand?". Ma comparse ne se laissa pas démonter et lui servit son café en disant "Und ein Kaffee für den Mann, ein deutsches Kaffee". Mais Krug, le bourru, titulaire de la Berliner Schnautze (la grande gueule berlinoise), se révéla bien sympatique tout de même en payant le café d'un client difficile, parti sans règler sa note... Je me demande s'il a goûté aux cup cakes et ce qu'il en a pensé...

Abgehauen, participe passé du verbe abhauen qui signifie partir, se faire la malle, mais aussi s'expatrier de l'est vers l'ouest dans le jargon de l'époque en RDA. De ce fait, si l'on traduisait le titre par "parti" ou "Je me suis barré" on aurait de gros problèmes de perte sémantique voire, pour la deuxième proposition, de niveau de langue. "En cavale" serait presque approprié mais on a toujours cette perte sémantique (l'expatriation vers l'ouest) et puis être en cavale signifie, à mon sens, être toujours sur les routes, ce qui n'est pas le cas ici. Mettre les voiles, pareil. Alors pourrait-on imaginer "Les voiles vers l'ouest"; "D'est en ouest" "Cap vers l'ouest"? Quel dommage. Le titre allemand est court, sans appel, tranchant. En français, on passe par des périphrases, on perd... C'est le grand dilème des traducteurs, que je salue au passage... Personne ne s'est dévoué pour ce livre de Krug... Est-ce qu' "Exilés" pourrait être un bon titre en français?

Trève de considérations traductologiques, passons à notre auteur. Manfred Krug: acteur, écrivain et chanteur né à Duisburg en 1937. il a joué dans plusieurs épisodes de Tatort (sisi en France, la série existe, elle aussi). Juste après la Seconde guerre mondiale et le divorce de ses parents, il part vivre avec son père en RDA. Dans son livre, best seller autobiographique, Krug raconte son mal de vivre en RDA provoqué surtout par l'expatriation forcée de Wolf Biermann, un acteur subversif aux yeux de l'Etat, le 16 novembre 1976. Suite à cela des artistes et des intellectuels, dont Krug, signent une pétition pour le rappatriement de l'acteur. Ils se réunissent alors avec des membres du ministère de la culture pour les convaincre de rappatrier Wolf Biermann. Krug enregistre l'évènement et prend ainsi un énorme risque. Cette table ronde fait l'objet de la première partie de l'ouvrage.

Dans la deuxième partie, on découvre le journal intime de Krug entre le 19 avril 77, date à laquelle il remet à l'administration, une lettre d'expatriation vers la RFA et le 20 juin 77, la date de son départ. Il relate les diverses visites qu'il reçoit chez lui et les débats sur le régime communiste. La façon dont le ministère de la culture lui coupait l'arbre sous le pied, essayant de le museler, après la signature de la pétition pour Biermann; cette impression d'être constamment écouté, épié et observé, jusqu'à prendre ses meilleurs amis pour des agents de la Stasi: un univers étouffant où reigne la paranoia.

La dernière partie est constituée de documents de la Stasi sur les moindres faits et gestes de Krug avant son départ!

Pour les germanistes et germanophone, je vous recommande chaleureusement ce livre porté à l'écran en 1996 par Franz Beyer...

vendredi 9 novembre 2012

U8 - Moritzplatz

Encore une station de Kreuzberg sur la U8.
Celle-ci a été ouverte en 1928 et c'est Paul Behrens qui en a dessiné les plans.
La station est nette et bien éclairée. En dessous se trouve un tunnel construit pour une autre ligne qui j'a malheureusment jamais vu le jour.

La station existe un peu par hazard parce qu'il n'était pas prévu que la ligne 8 passe par ici mais par Oranienburger Platz...


J'aime bien ces carelages aux couleurs différentes quand on y regarde de plus près.


Concentrée sur mes perspectives, un mec me demande ce que je photographie.
Je ne réponds pas, après tout, qu'est ce que ça peut lui faire...
Puis il me demande "est ce que c'est à des fins privées ou public ces photos?"
C'est comme ça qu'on a commencé à tailler le bout de gras.
Bien plus sympa que le mec qui voulait me polieren die Fresse (me casser la gleu) ici.
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